Comment se souvenir de ses rêves nocturnes?

Parfois, on ne se souvient pas de ses rêves, alors, comment faire?

  • Il faut le vouloir (intention ferme). On peut aussi faire un rituel comme croquer dans la même pomme au coucher, puis au lever, ou dire à l’inconscient « je veux un rêve », ou écrire la question sur un papier qu’on glisse sous l’oreiller et dire qu’on veut un rêve répondant à ma question.
  • Le rêve est inscrit dans le corps car la mémoire émotionnelle et la mémoire du rêve sont inscrites.
  • Se ménager un temps calme le matin. Prendre environ 10 minutes pour laisser remonter nos rêves. Comme le rêve est le corps, si on bouge très lentement en prenant la même position qu’en début de nuit, le rêve remonte – douceur, écoute, micro-mouvements pour faire le lien mémoire émotionnelle/mémoire du corps et rêve
  • Être présent à nos ressentis au réveil
  • Les toutes petites images sont importantes, autant que les grands rêves (souvent les rêves en série sont évocateurs)
  • Qu’est-ce qui émerge de la nuit ?
  • On ne se souvient que des rêves dont on a besoin de se souvenir (ceux dont on ne se souvient pas travaillent en nous). Si les rêves sont fréquents : indique une période de stress. Si pas de rêves : l’inconscient se repose, détente intérieure, pas d’urgence existentielle.
  • Noter ses rêves : le processus d’écriture est un processus de recomposition des rêves. Active le travail du rêve.
  • Donner un titre à ses rêves. C’est une 1ère interprétation, intuition, permet de classer le rêve. On peut faire une liste des titres du mois.
  • Noter des éléments du contexte : établir un dialogue avec le rêve permet une interprétation en relation avec la vie consciente
  • Ne noter le rêve qu’au présent de l’indicatif : émotions sollicitées directement le passé met l’émotionnel à distance, permet de revivre le rêve
  • Noter 2 rêves par semaine est une bonne périodicité
  • Travailler avec le rêve (et non pas travailler le rêve) : le rêve est vivant, il nous met dans un mouvement intérieur.
  • Ce qui est important, c’est le ressenti du rêve, donc ne pas tout de suite chercher le symbole (intellectuel)
  • Ne pas tenir à distance son rêve
  • La clé du rêve est dans les émotions que nous délivre le rêve
  • Le travail avec le rêve doit être enraciné dans le corps : Dessiner le rêve (si capacité car les images parlent directement), le danser, le sculpter 
  • Ecouter le rêve pour le laisser travailler ; L’image = quelque chose qu’on sait au plus profond de nous et qu’on va savoir qu’on sait à la fin du processus
  • Image du jardinier du rêve :

La fleur de conscience est une graine plantée qui cherche à pousser. Une jeune pousse vient d’apparaître : le rêve. On n’aide pas une jeune plante en tirant dessus. Ca prend du temps, de l’attention (eau, chaleur du soleil, les émotions). La plante en poussant va avoir besoin d’espace (l’espace en nous – l’air – le travail doit être enraciné dans le corps, dans le ressenti émotionnel). La plante s’est épanouie (compréhension) Prendre le temps de cheminer avec elle. Plus on prend conscience de ce vieux sage, plus on s’ouvre à d’autres existences qui ne nous sont pas étrangères. Il n’y a pas de cloison.

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